1 seule commune reconnue par l’Arrêté du 21 Novembre 2023

JORF n°0286 du 10 décembre 2023

Arrêté du 21 novembre 2023 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

NOR : IOME2330891A

ELI : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2023/11/21/IOME2330891A/jo/texte

ANNEXE I

Commune reconnue en état de catastrophe naturelle :

CommunesDébut de périodeFin de période
CHENU01/04/2230/09/22

Motif de la décision : L’intensité anormale du phénomène est analysée au regard des données géotechniques et météorologiques. Les critères météorologiques et géotechniques fixés par la circulaire n° INTE1911312C du 10.05.2019 sont réunis.

ANNEXE II
Communes non reconnues en état de catastrophe naturelle :

Assé-le-Boisne ; Bailleul (Le) ; Loué ; Luart (Le) ; Poillé-sur-Vègre ; Rahay ; René ; Saint-Victeur ; Vancé

Motif de la décision : L’intensité anormale du phénomène est analysée au regard des données géotechniques et météorologiques. Le critère météorologique fixé par la circulaire n° INTE1911312C du 10.05.2019 n’est pas satisfait

Procédures à suivre :

Les sinistrés des communes reconnues disposent désormais d’un délai de trente jours à compter de la date de parution de l’arrêté au Journal Officiel pour déclarer leur sinistre à leur compagnie d’assurance.

Les maires et les sinistrés des communes non reconnues disposent de 2 mois pour formuler des recours gracieux auprès du tribunal administratif.

Lettre ouverte à la 1ère ministre Madame Élisabeth Borne

Lorraine Cata Sécheresse avec le soutien de :

Mohamed BENYAHIA, Président de AUMF-Sarthe – 72200 LE MANS

Philippe BUENDIA, Président de l’association Sécheresse-CatNat-Maisons fissurées-41120 CELLETTES

Albert DEHAUDT, Président de l’association CatNat-Flandres-HDF-59190 CAESTRE

Véronique FORTIN, Présidente de l’ASSPB79 – 79200 PARTENAY

Jean-Luc JERET, Président de l’association CAT NAT Ferrain-Vallée de la Lys HDF – 59960 NEUVILLE EN FERRAIN

Le 02 Mai 2023

Contestation de l’application de la circulaire du 10 Mai 2019 NON RECEVABLE!

L’Association Urgence Maison Fissurées-Sarthe :

  • Déplore cet arrêté et va l’attaquer par des recours gracieux et au tribunal administratif,
  • Continue son combat pour l’abrogation de cette circulaire qui instaure une procédure longue, opaque et injuste,
  • Et demande la révision de la nouvelle loi du 28 décembre 2021 qui s’avère une coquille vide malgré la bienveillance affichée.

    L’association des sinistrés AUMF-Sarthe dénonce la publication extrêmement tardive en mars 2023 pour des demandes de reconnaissance de 2020 et 2021.

    La commission interministérielle n’est pas consciente du caractère progressif du Retrait Gonflement des Argiles.

    Suite à l’Arrêté du 21 Février 2023

    11 communes de la Sarthe NON RECONNUES en état de catastrophe naturelle
    Seule la commune de Valennes a été reconnue

    Nous demandons aux maires des communes non reconnues de :

    • transmettre aux sinistrés et à notre association, les motivations de refus de l’état de catastrophe naturelle,
    • de faire un recours gracieux,
    • et d’organiser des réunions avec les sinistrés et notre association pour organiser des recours collectifs des sinistrés.
        Arrêté du 21 février 2023 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle publié au journal officiel du 15 Mars 2023 NOR : IOME2304952A
        Extrait du Journal officiel

        DÉPARTEMENT DE LA SARTHE

        ANNEXE I : COMMUNES RECONNUES

        Mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols du 1 Juillet 2020 au 30 Septembre 2020 –>
        La commune de Valennes

        ANNEXE II : COMMUNES NON RECONNUES

        CommunesDébut de périodeFin de période
        Bouloire01/01/2131/12/21
        Chapelle-Saint-Rémy (La)01/01/2131/12/21
        Chartre-sur-le-Loir (La)01/01/2131/12/21
        Chemiré-le-Gaudin21/10/2031/12/20
        Chemiré-le-Gaudin01/01/2131/12/21
        Peray01/01/2131/12/21
        Saint-Mars-la-Brière01/03/2101/11/21
        Saint-Michel-de-Chavaignes22/07/2131/12/21
        Saint-Pavace30/11/2031/12/20
        Saint-Pavace01/01/2131/12/21
        Savigné-sous-le-Lude01/01/2131/12/21
        Thorigné-sur-Dué01/01/2131/12/21
        Vibraye01/01/2131/12/21

        Procédures :

        1- Les sinistrés de Valennes disposent désormais d’un délai de trente jours à compter de la date de parution de l’arrêté au Journal Officiel pour déclarer leur sinistre à leur compagnie d’assurance. Ils sont invités à nous contacter pour les accompagner, en cas de refus d’indemnisation par leur Compagnie d’assurances.

        2- Les maires des communes non reconnues disposent de 2 mois pour formuler des recours gracieux ou auprès du tribunal administratif ! Ils pourront :

        a) Se faire accompagner par l’Association des Communes Sarthoises Victimes de Retrait Gonflement des Argiles (ACSVRGA). Cette association a été créée à la demande de notre association.

        b) Nous contacter pour toutes les informations nécessaires à leur démarche.

        3- Parallèlement, les sinistrés des communes non reconnues, peuvent contester cette décision, en rejoignant la procédure de recours collectif auprès du tribunal administratif de Nantes, mise en place par notre association. Nous les invitons à prendre contact, rapidement, avec notre association.

        Photo adhérent chez AUMF-Sarthe

          Nos maisons se fissurent

          Notre patrimoine tombe en ruine, et pour certains sinistrés, le leur n’existe déjà plus

          Nous sommes en 2023 et les arrêtés traitent des reconnaissances de 2020/2021.

          C’est du foutage de gueule !

          Aux candidats – Élections législatives dans la Sarthe

          Vous êtes candidats pour représenter les citoyens sarthois et la nation à l’Assemblée Nationale et notre association, représentative de sinistrés du département, souhaite vous exposer leurs situations dramatiques, qui ne cessent de s’empirer, afin de trouver des solutions à leur apporter, des solutions concrètes et urgentes.

          Afin de vous présenter notre action, nous vous invitons à la

          Conférence départementale Maisons Fissurées

          Le samedi 4 juin 2022 de 14h à 17h

          Salle polyvalente Madeleine Marie

          25 rue saint denis

          Sablé Sur Sarthe (72300)

          Ayant pour objet :

          • Situation des sinistrés et la lutte de leur association AUMF-SARTHE
          • Implication de la préfecture
          • Rôle des maires et relations avec l’Association des Communes Sarthoises Maisons Fissurées : bilan et les perspectives
          • Loi adoptée sur le régime d’indemnisation du régime catastrophe naturelles sécheresse, et la contribution des parlementaires : bilan et les perspectives

          Notre association a toujours bénéficié du soutien des parlementaires de la Sarthe, nous les remercions, pour leur humanité et leur bienveillance.

          Cependant, nous regrettons que la loi du 28 janvier 2021 n’apporte pas les améliorations nécessaires et suffisantes permettant de prendre en compte la particularité des sinistres résultant d’une sécheresse des sols affectant les logements de nombreux concitoyens.

          En France, 10,4 millions de maisons individuelles, sont menacées par des fissures.

          Des dizaines de milliers de familles, sinistrées de la sécheresse voyant leur logement endommagé, vivent une tragique détresse et un immense désarroi.

          Nous sommes les premières victimes du réchauffement climatique sur l’habitat en France. Les maisons construites sur des terrains argileux, avant le 1er janvier 2020, (date d’entrée en vigueur de normes de construction) se fissurent en permanence et risquent de s’effondrer.

          La sécheresse rétracte l’argile, ce qui enfonce les fondations, fissure les murs et déstabilise les structures des bâtis.

          La grande majorité des demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sécheresse est refusée par le ministère de l’intérieur et ceux qui ont la chance de l’obtenir doivent se battre avec leur assurance pour obtenir l’indemnisation de leur sinistre.

          Nous sommes des sinistrés d’une catastrophe naturelle sournoise qui ravage les habitations, nous méritons la même attention que les sinistrés des autres catastrophes naturelles visibles.

          Une circulaire du 10 mai 2019 réglemente les critères de reconnaissance, mais les critères retenus, favorables aux assurances, ne sont pas satisfaisant pour permettre une véritable prise en compte de la réalité des situations sur nos territoires.

          Ainsi à titre d‘exemple, le territoire de la métropole, est divisée en 9000 mailles, environ, de 64 km2, et pour chacune l’indice d’humidité des sols doit être proche de zéro et la durée de retour de la sécheresse doit être supérieure à 25 ans. Ces valeurs ne sont qu’estimées par Météo France qui ne dispose que d’une trentaine de capteur d’humidité dans le sud-ouest.

          La reconnaissance est prononcée par la commission interministérielle dont la composition et le fonctionnement sont et restent opaques et les décisions peuvent être entachées de l’arbitraire et de la discrimination entre les citoyens.

          Nous avons interpellé le président de l’Assemblée Nationale, les présidents des groupes parlementaires et les non-inscrit sur ce sujet.

          Nous avons été audités par des hauts fonctionnaires des ministères de l’intérieur, du logement et de l’environnement.

          Nous avons demandé l’abrogation de cette circulaire inadaptée et avons proposé de baser la reconnaissance sur les études de sols G5, réalisés sur le lieu du sinistre. Ces études sont les seuls outils scientifiques, qui permettent de déterminer l’origine du sinistre et précisent la nature des travaux pour une réparation pérenne.

          Nous avons soumis à l’Assemblée nationale deux amendements qui n’ont même pas été présentés.

          La Cour des comptes, dans son dernier rapport du 15 février 2022 reconnait que les critères utilisés pour la reconnaissance d’une catastrophe naturelle ayant pour cause la sécheresse, ne sont pas pertinents et propose de promouvoir davantage la prévention et de reconsidérer le régime d’indemnisation.

          Des dizaines de milliers de citoyens désespérés méritent que les candidats leur proposent une issue pour leur rendre justice. Aucun candidat, aucun programme ne traite ce sujet. Nous souhaitons faire figurer notre combat dans votre programme et votre action à venir.

          Nous voulons que nos futurs députés défendent les citoyens de manière équitable et fassent valoir l’intérêt général sans se soucier des influences des lobbies et des positions partisanes.

          Merci de bien vouloir confirmer votre présence à la Conférence départementale.

          Dernières communications :

          France 3 : https://mobile.france.tv/france-3/19-20-journal-national/3336193-edition-du-lundi-9-mai-2022.html

          UFC Choisir : https://kiosque.quechoisir.org/magazine-mensuel-quechoisir-613-mai-2022/

          p. 26 Alerte  Le désespoir des propriétaires

          Sous l’effet du changement climatique, les fissures sur les maisons individuelles sont de plus en plus fréquentes après des épisodes de sécheresse. Il s’agit généralement de bâtiments situés sur des sols argileux propices au phénomène de retrait-gonflement, et les propriétaires ont beaucoup de difficultés à faire reconnaître leur logement en « catastrophe naturelle sécheresse ». La publication d’un arrêté est indispensable pour la prise en compte des dégâts. Ce n’est cependant pas toujours suffisant, puisque les experts des sociétés d’assurance mettent en avant certains arguments pour ne pas indemniser les propriétaires en droit d’y prétendre. La réforme du régime CatNat publiée fin 2021 ne constitue pas une avancée dans ce domaine, une situation inacceptable laissant de nombreuses victimes dans la détresse.

          Facebook :https://www.facebook.com/people/Association-Urgence-Maisons-Fissur%C3%A9es-Sarthe/100057590643576/

          Site : https://asso-urgmf.com/

          Communiqué du 22 Février 2022

          Depuis juillet 2019, seize arrêtés de non reconnaissance concernant la Sarthe ont été publiés :

          – Pour la période 2018: communes reconnues : 6, non reconnues : 24

          – Pour la période 2019: communes reconnues : 0, non reconnues : 74

          -Pour la période 2020: communes reconnues : 31 non reconnues 38

          Si l’on peut se féliciter de la progression du nombre de communes reconnues, fruits de notre lutte et du soutien des élus, on se doit de constater :

          – Dans le cas de reconnaissances, que la majorité des sinistrés se voient refuser les indemnisations par certaines compagnies d’assurance.

          – Aucun recours au tribunal administratif à l’échelle des communes n’a été effectué

          – Aucune des décisions prises par M. Nicolas Quillet, ancien Préfet de la Sarthe et par le cabinet de M. Patrick Dallennes, n’a été exécutée à ce jour.

          Les sinistrés sont sensibles aux signes de soutien et de bienveillance, mais ne peuvent attendre éternellement, sans perspectives.

          Les fissures ne cessent de se déployer et exposent, chaque jour, les maisons au péril de l’effondrement. L’état de santé physique et morale des sinistrés, mérite d’être pris au sérieux.

          L’assemblée générale du 18 décembre 2021, à Pruillé-le-Chétif, a adopté :

          – Projet 2022 : (pièce jointe)

          – Motion adressée à M. Le Préfet Patrick Dallennes (pièce jointe)

          Le bureau élu a bien progressé dans la réalisation du programme d’actions et souhaite vous informer de ces avancées :

          – Tribunal administratif pour les sinistrés :

          Le bureau a signé une convention avec Maître Jean Merlet-Bonnan (Société d’avocats Elige), pour représenter l’association AUMF-Sarthe, la conseiller, et défendre les sinistrés auprès de la justice.

          Maître Jean Merlet-Bonnan, avocat au barreau de Bordeaux est spécialiste des maisons fissurées par la sécheresse, et reconnu nationalement. Voici son audition au Sénat par la mission d’information sur le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles.

          Le bureau AUMF-Sarthe lance une campagne pour un recours collectif, auprès du tribunal administratif, des sinistrés non reconnus par l’arrêté du 14 janvier 2022 dans les communes suivantes :

          La Chartre-sur-le-Loir, Coulans-sur-Gée, Mayet, Neuville-sur-Sarthe, Saint-Mars-d’Outillé, Sceaux-sur-Huisne, Soulitré, Trangé, Viré-en-Champagne.

          Nous appelons les sinistrés intéressés à prendre contact rapidement avec l’association AUMF-Sarthe, par mail contact@asso-urgmf.fr ou par téléphone au 06 51 58 24 88 pour la constitution des dossiers.

          Attention : dernier délai pour le dépôt des requêtes par l’avocat, avec dossier complet le 14 mars 2022.

          – Motion au Préfet :

          Nous souhaitons la bienvenue à M. Emmanuel Aubry, nouveau Préfet de la Sarthe et lui demandons de mettre en place la Commission Départementale de Suivi des décisions prises par ces prédécesseurs.

          – Association des Communes Sarthoise Maisons Fissurées :

          Le bureau lance un appel au bureau de l’association Présidée par M. Jamois à coopérer pour réaliser les objectifs pour lesquels nous avons demandé la création de cette association.

          Programme d’actions 2021-2022

          Cette Assemblée Générale va donner le coup d’envoi de la saison 3, pour récolter les fruits de notre travail.

          Les 2 premières années ont été consacrées à asseoir le thème des maisons fissurées, à alerter les élus et à défendre nos droits auprès des autorités.

          Cette année, les sinistrés doivent se mobiliser, se manifester et entreprendre des actions collectives pour atteindre leur but.

          L’année 2022 est décisive, surtout le premier semestre, avec les élections présidentielles et législatives.

          Notre objectif, qui est la réparation des maisons qui ont été fissurées par le réchauffement climatique, ne doit pas être occulté. La détérioration continue, de nos maisons, n’obéit pas aux plannings électoraux. Levons-nous pour exiger des solutions immédiates et sérieuses pour sauver nos maisons.

          Le programme d’actions présent apporte des perspectives réalistes et efficaces à condition qu’il soit porté par une dynamique collective solide.

          Nous sommes déterminés !

          1- Au niveau national

          a. Réclamer des solutions sérieuses et immédiates :

          Le gouvernement avec l’unanimité des députés et des sénateurs a adopté, malgré la bienveillance affichée, une proposition de loi creuse, démagogique et hors sujet.

          Le Président de la République a exprimé son souhait d’une loi pour réformer le régime d’indemnisation des catastrophes naturelles. Il a dit qu’il ne laissera personne sur le bord de la route.

          Nous devons dénoncer cette proposition de loi et demander des solutions sérieuses au Président de la République.

          b. Combattre la circulaire du 10 mai 2019 :

          Intensifier la contestation auprès du gouvernement pour obtenir son abrogation et son remplacement par une loi Elan étendue.

          c. Campagne d’information nationale auprès des ONG, des médias et de l’opinion publique

          2- Au niveau Départemental :

          a. Avec les élus :

          a.i. Préfecture :

          Nous demandons à Monsieur Le Préfet de mettre, rapidement, une commission départementale pour l’application des décisions prises. Cette commission devrait être composée de :

          ¤ Monsieur Le Préfet,

          ¤ Monsieur Dominique Le Mèner, Président du Conseil Départemental,

          ¤ Monsieur Jean-Carles Grelier, représentant des parlementaires sarthois,

          ¤ Monsieur Jamois, Président de l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées »,

          ¤ Délégation du bureau de notre association AUMF-Sarthe.

          Pour rappel, ces décisions concernent l’assistance aux sinistrés, la sauvegarde des maisons, la formation des élus et le réexamen des veines argileuses par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

          a.ii. Tribunal Administratif :

          Nous remercions chaleureusement, les communes pour leur adhésion à l’Association des Communes Sarthoise « Maisons Fissurées » présidée par M. Jamois. Leur participation financière doit servir d’abord à financer un recours gagnant pour tous au Tribunal Administratif.

          a.iii. Assurances :

          Entamer les échanges avec les compagnies d’assurances pour :

          ¤ Indemniser les assurés reconnus, quel que soit la date de déclaration. Elles doivent prendre en compte la nature progressive de ce type de sinistre.

          ¤ Financer une expertise basée sur une étude de sols G5 pour toute déclaration effectuée.

          b. Avec les sinistrés :

          b.i. Recours collectifs :

          L’association AUMF-Sarthe, depuis sa création, n’a cessé d’analyser les motifs des refus de reconnaissance. Le gouvernement fait preuve d’abus de pouvoir en imposant des critères farfelus dictés par le lobby des assurances, pour écarter la majorité des sinistrés, de leur droit à la réparation pour leur maison.

          Le modèle d’estimation de l’humidité du sol superficiel dit SWI, qui sert d’alibi pour refuser la reconnaissance, a été conçu pour les terrains argileux, certes, mais agricoles alors qu’il s’agit pour les maisons sinistrées de terrains bâtis !

          Le gouvernement a fait le choix d’utiliser ce modèle pour décider ou non de l’état de sécheresse, au lieu de faire, comme pour les autres sinistrés, des constats in-situ avec les données réelles de chaque maison.

          Le gouvernement ne tient pas compte de la caractéristique principale des fissures. C’est un sinistre vivant, tant que les travaux de réparation ne sont pas effectués, il continue à dévaster les maisons comme un feu dans une forêt et met en péril les demeures !

          L’administration ne respecte pas le droit du sinistré puisqu’elle ne fournit pas les données ayant servi à établir ses estimations pour justifier le refus.

          L’association AUMF-Sarthe va intensifier sa campagne en faveur des études de sols G5, seul outil scientifique indiscutable et objectif pour déterminer l’origine des sinistres. Seul outil fiable et crédible pour préconiser des travaux de réparation pérennes, comme c’est le cas pour la loi Elan !

          Face à ces incohérences au niveau démocratique, ces défaillances au niveau logique, nous allons adopter une alternative basée sur les sinistrés eux-mêmes.

          La confiance que nous avons dans les institutions s’effrite et la patience dans les attentes administratives, sanitaires et politiques s’effondre devant l’urgence évidente de l’état des habitations des sinistrés qui s’aggrave de jour en jour. Nous sommes les 1ères victimes du réchauffement climatique !!

          Nous envisageons la possibilité d’actions de groupe, à travers:

          – Un recours collectif des sinistrés non reconnus, contre les arrêtés de non reconnaissance,

          – Un recours collectif des sinistrés non reconnus puis reconnus contre les compagnies d’assurance qui refusent l’indemnisation,

          – Un recours collectif contre la circulaire du 10 mai 2019 pour son abrogation et contre son application rétroactive aux sinistrés de 2018 auprès du Tribunal Administratif et du Conseil d’État.

          b.ii. Une organisation souple :

          Avec les difficultés accumulées depuis les restrictions imposées par la crise sanitaire, nous devons :

          – Généraliser les accès aux réunions et à la documentation à tous les sinistrés, afin d’être tous informés, tous concernés et tous mobilisés.

          – Élaborer un programme de généralisation numérique qui doit être mis en place avec un accompagnement contre la fracture numérique.

          – Placer le Conseil des Correspondants avec un rôle central pour faciliter les contacts et veiller au respect du présent programme.

          Contribution des Oubliés de la Canicule de la Sarthe à la Coordination nationale

          Coulanges Les Nevers, le 15 février 2020

          Amis sinistrés,
          Adhérent et bénévoles de l’association des oubliés de la canicule.
          Notre association défend les victimes des catastrophes naturelles retrait-gonflement des sols argileux (RGA) pour obtenir la reconnaissance en catastrophe naturelle de leur commune et l’entière indemnisation par les assurances des préjudices subis par leur habitation.
          Le gouvernement doit traiter la catastrophe naturelle RGA comme les autres catastrophes naturelles.
          La vocation des ‘Oubliés de la canicule’ est de mettre le gouvernement devant ses responsabilités. Les refus de reconnaissances et les graves manquements des assurances à leurs obligations a pour conséquence des dégâts irréversibles sur les bâtiments et des souffrances humaines terribles.
          La lutte que mène notre association, depuis sa création en 2003, dans Jura par notre Président Gérard Grosfilley, a abouti à un bilan très positif. Jamais la situation n’a été aussi favorable :
          – La mission d’information du Sénat [relative à la gestion des risques et à l’évolution des régimes d’indemnisation, créée en réponse à la détresse exprimée par de nombreux sinistrés des aléas climatiques], qui auditionné notre association, a produit un rapport qui illustre bien le drame RGA.
          – Le Sénat a adopté à l’unanimité, contre l’avis du gouvernement, une proposition de loi à traduire les principales propositions de la mission d’information
          – L’adoption par le département de la Sarthe d’un plan d’urgence
          – Un élan, sans précédent, de soutien et d’implication de plusieurs élus, députés, sénateurs, maires, conseillers départementaux,
          – L’expérience accumulée des militants et le déploiement de l’association sur 28 départements
          – l’Assemblée Nationale, a adopté l’amendement 1218 le 17/12/2019 pour une subvention nationale de 10 millions d’euros, un premier pas mais insuffisant au vu de toutes les communes françaises non reconnues.

          Ces acquis ne sont pas suffisants pour répondre à la détérioration de la situation et à son évolution. La situation exige la mise en place urgente d’une plateforme d’actions, d’un plan national pour sauvegarder les habitations et venir aux secours des sinistrés et d’une loi qui assure le même traitement que les autres les catastrophes naturelles, en prenant en compte les spécificités de cette catastrophe sournoise, qui ne suscite pas le même intérêt que les inondations ou les tornades.

          1) Objectifs nationaux :
          a. Une loi juste, nécessaire et urgente :
          L’association demande qu’un projet de loi qui encadre la reconnaissance et l’indemnisation du RGA soit inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée nationale et que la loi votée contienne, en plus de la proposition de loi votée par le Sénat:
          i. Pour la reconnaissance :
          • Le remplacement du critère météorologique des mailles de 64 km2 sur 25 ans [de l’indicateur de l’humidité du sol superficiel et la durée de retour] inadapté, car conçu pour terrains agricoles, par le critère de l’augmentation de la température des communes.
          L’une des absurdités de ce critère est le manque de cohérence territoriale : des communes limitrophes, à des communes reconnues, ayant les mêmes conditions géologiques et climatiques, ne sont pas reconnues.
          • Rapidité et transparence de dans le traitement des demandes
          ii. Pour l’indemnisation,
          • Mettre la situation actuelle sous contrôle, établir un tableau de bord, apporter des solutions concrètes et préparer l’avenir
          • Anticiper les dégâts, sur les habitations et l’immobilier public, du réchauffement climatique annoncé.
          • Elaborer un label Reprise Sols Argileux, qui encadre les normes et contrôle les travaux de réparation.
          iii. La simplification des procédures d’indemnisation, dès que le caractère argileux du sol est observé. Ce qui a pour vertu, de procéder aux réparations à moindres coûts, dès l’apparition des fissures. Le gouvernement doit réglementer les expertises des assurances et garantir la juste réparation des préjudices
          iv. Prendre en charge toutes les victimes du RGA, sans condition de l’année d’apparition, les habitations ne cessent de se dégrader.

          b. Un plan d’urgence :
          L’association demande la généralisation des décisions prises par la préfecture de la Sarthe à tous les départements sinistrés.
          i. Traitement de l’urgence sanitaire et sociale de certains sinistrés
          ii. Réalisation des études de sol par le BRGM
          iii. Mandat de SOLIHA pour les habitats menacés d’insalubrité
          iv. Organisation de séminaires de formation des maires
          v. Respect de la procédure de déclaration et rattrapage des cas de sinistré lésés.

          2) Actions nationales :
          a. Coopérer avec l’Association des Maires de France :
          Les deux associations doivent collaborées ensembles sur le plan administratif, juridique, assistance et études. b. Mobiliser les députés pour cette cause humaine et écologique qui mérite l’unanimité au-delà des clivages. Et obtenir des groupes parlementaires l’inscription de cette proposition de loi dans leurs niches. c. Obtenir une rencontre avec le premier ministre pour déposer un projet de loi urgent et nécessaire
          d. Réussir l’audition au parlement, au groupe d’étude assurances et explorer d’autres groupes.
          e. Réaliser une percée médiatique pour donner l’écho que mérite notre alerte.
          f. Explorer toute collaboration pour donner de l’écho à notre combat.

          3) Actions sur tous les départements :
          a. Une offensive juridique :
          i. Toutes les communes non reconnues, qui remplissent les conditions, doivent faire un recours contentieux en référé, sur la base de mauvaise application des préfectures de la circulaire et sur l’invalidité du critère météorologique.
          ii. Faire constater par des cabinets d’huissier l’état des maisons fissurées
          b. Un partage de charges :
          Proposer aux structures administratives et associatives de prendre en charge le suivi des dossiers de sinistré sur la base de critères. Ou créer avec les assurés, les élus et autres citoyens et associations des structures pour suivre les études de sols, l’évaluation des dégâts, les contre-expertises d’assurance, les réparations, l’état de santé, …

          4) Organisation :
          Notre association a réussi à rassembler 26 référents départements en un temps record. Pour relever ces défis et avoir plus d’impact, notre association doit améliorer son organisation. Voici quelques propositions :
          a. Élire un bureau national qui aura pour mandats :
          • L’application du programme d’action et d’organisation
          • L’organisation d’un congrès national pour septembre 2020 représentatif et structuré.
          b. Établir un plan de structuration et de déploiement de l’association :
          i) Mettre en place une trésorerie nationale :
          • Généraliser les appels aux cotisations, subventions et dons pour disposer de moyens de fonctionnement.
          • Définir les modalités de participation des départements au niveau national
          ii) Constitution de deux commissions :
          Les préoccupations et les moyens des référents sont différents, pour obtenir la reconnaissance, et/ou la juste indemnisation. Pour les aider, on met en place deux commissions, la première concerne la reconnaissance et la seconde l’indemnisation. Ces commissions auront la charge de faire la synthèse de notre patrimoine de connaissance. Elles centralisent la documentation et qui publient des guides pratiques pour harmoniser et partager notre expérience. La participation est basée sur le volontariat et l’organisation sera mise en place par le BN.
          iii) Organisation de coordinations régionales :
          Les structures sont différentes selon que le référent est seul, qu’il anime un groupe de sinistrés ou qu’il représente un collectif avec un bureau élu. La présence d’instances régionales entre départements voisins permet de s’entre-aider dans les démarches et renforcer l’association. iv) Intégration de nouveaux référents :
          Nous devons nous préparer à intégrer de nouveau référents. 94 départements en France sont touchés et avec le réchauffement annoncé, il faut se préparer à accueillir de nouveaux référents. Il serait souhaitable de disposer d’un ‘kit d’accueil’ :
          • Avec les guides pour bénéficier de l’expérience de l’association
          • Des méthodes pour l’aider à construire un collectif
          Le nouveau référent doit être intégré à la coordination régionale et se faire connaitre par les autres départements. v) Passation de relais :
          Les référents, donnent le maximum du temps, qui leur reste après leurs obligations professionnelles, familiales et personnelles. Certains ne peuvent plus s’investir. Ceux qui sont esseulés doivent être aidés en prenant en charge les actions au niveau régional ou national le temps de passer le relais. Les données et historique des actions ne doivent être perdues. vi) Centralisation de tous nos contacts :
          Pour disposer de listes :
          • de soutiens, maires députés et sénateurs etc…
          • de partenaires, cabinets d’expertises, avocats, professionnels.


          5) Modalités :
          a. Ce texte est envoyé à tous les référents. Toutes les réactions seront prises en compte par la coordination. S’il y a divergence entre les propositions, elles seront soumises au vote des référents. La version retenue sera ensuite diffusée pour approbation.
          Les référents absents peuvent donner une procuration à des référents présents.
          Les procurations doivent être annoncées avant le début de la coordination. Pour être valable, envoyer le formulaire en annexe.
          b. Les référents présents désignent deux ou trois personnes pour diriger le bon déroulement de la coordination.
          i. Elles doivent faire respecter l’ordre du jour.
          ii. Veiller à la rédaction d’un compte rendu.
          c. L’ordre du jour proposé peut être modifié, selon la modalité 1.
          d. Le vote sur les textes se fait à main levée
          e. Le vote pour l’élection du bureau se fait à bulletin secret.
          f. Les commissions sont basées sur le volontariat. Le Bureau National se charge de l’organisation des commissions.


          6) On compte une voix par département lors du vote, on prendra en compte aussi, un vote indicatif sur la base d’une voix par présent à la coordination (certains départements ont délégué plusieurs représentants).

          Annexe : vote par procuration
          Il est important que la procuration contienne les éléments suivants :
          – l’identité de la personne qui donne son pouvoir (nom, prénom, adresse)
          – l’identité de la personne qui reçoit le pouvoir (nom, prénom). En l’absence de précisions statutaires, la procuration peut être confiée à des personnes non membres de l’association
          – la date et l’assemblée pendant lesquelles la procuration est valable. De cette façon, si la procuration est donnée pour une assemblée en particulier, elle ne pourra pas être utilisée pour une autre et si elle est donnée pour plusieurs assemblées déterminées, elle sera aussi valable
          – la date et la signature de la personne qui donne pouvoir
          Il n’est pas obligatoire d’indiquer dans la procuration le sens du vote
          Modèle de procuration
          Je soussigné (nom, prénom)……………………………
          demeurant à ………………………
          donne pouvoir à (nom, prénom)……………….
          pour me représenter et prendre part aux votes en mon nom lors de Coordination Nationale de l’association …. du …. (date) qui se tiendra à ….
          Date et signature

          Lettre de Madame la Députée Fontenel-Personne à Monsieur le Premier Ministre.

          Objet : Appel national à Monsieur Le Premier Ministre pour un projet de loi nécessaire et urgent – Association Les oubliés de la canicule 72

          Monsieur le Premier Ministre,
          J’ai rencontré à plusieurs reprises, l’association Les oubliés de la canicule 72, antenne locale de l’association nationale, crée en Sarthe en octobre 2019.
          Ils m’ont alerté sur des situations catastrophiques qui mettent en danger de nombreuses familles sarthoises.
          L’objectif de cette association est de faire reconnaître les canicules des derniers étés comme catastrophe naturelle afin que les propriétaires de maisons fissurées soient indemnisés.
          Ses membres m’ont remis à votre attention, un appel national pour un projet de loi que je tenais à vous soumettre impérativement.
          La circulaire du 10 mai 2019 « Procédure de reconnaissance de l’état catastrophe naturelle avec la révision de critères permettant de caractériser l’intensité des épisodes de sécheresse – réhydratation des sols à l’origine des mouvements de terrains différentiels » définit des critères météorologiques et géotechniques en matière de sécheresse qui empêchent des centaines de familles d’être indemnisées auprès des assurances.
          lls souhaitent que le critère météorologique imposé dans cette circulaire soit retiré car la méthodologie utilisée pour calculer ce critère ne permet pas de rendre compte de la réalité du terrain.

          En effet, le faible taux de reconnaissance pour les demandes relatives à un épisode de sécheresse engendre une incompréhension quant à l’application du critère météorologique de catastrophe naturelle.
          L’ensemble des travaux scientifiques souligne que les phénomènes climatiques extrêmes se multiplient et s’amplifient. Le changement climatique, constitue désormais une réalité incontestable dont il reste à pleinement prendre la mesure.
          En ce sens, il me semble cohérent de penser à des indemnisations pour les victimes de la canicule au même titre que pour les victimes des inondations.
          Je vous prie de croire, Monsieur le Premier Ministre, en l’expression de mes respectueuses salutations.


          Pascale FONTENEL-PERSONNE
          Députée de la Sarthe.