COMMUNIQUE DE PRESSE 04/11/2019

Les décrets de reconnaissances CAT NAT étant désormais parus pour la sécheresse 2018, ce sont à présent les assurances qui interviennent auprès des sinistrés.
Pour autant, force est de constater le comportement des Assurances, de leurs experts mandatés auprès des sinistrés et toutes les mauvaises bonnes raisons qu’ils invoquent pour ne pas reconnaître l’impact déterminant de la sécheresse sur les propriétés bâties, mettant ainsi les propriétaires en grande difficulté.
De ce fait, notre association se réserve le droit de dénoncer publiquement ce genre de comportement, comme elle dénonce ici l’absence de réponse de la Fédération Française des Assurances et de la CCR (Caisse Centrale de Réassurance) à notre lettre ouverte.
MARDI 29 OCTOBRE 2019, notre Association a assisté au Sénat à un débat en séance publique dont les interlocuteurs suivants se sont exprimés :
Madame Élisabeth BORNE, Ministre de la Transition Écologique et Solidaire,
Les Sénateurs Michel VASPART et Nicole BONNEFOY, Président et Rapporteur de la Mission sur la gestion des risques climatiques et l’évolution des régimes d’indemnisation
Les membres Sénateurs de la Mission avec pour objet l’excellent rapport rendu par la Mission fin Juin 2019 au gouvernement. Certains éléments nous ont interpellés et nous amènent à :

DÉNONCER LE DETOURNEMENT DES FONDS BARNIER (Fonds de prévention des risques naturels majeurs) alimentés via les cotisations d’assurances obligatoires des assurés, représentant 200 millions d’Euros par an et détournés selon le Sénateur Didier MANDELLI de leur destination :

«Depuis sa création, le champ d’intervention du fonds BARNIER n’a cessé de s’élargir afin de répondre à l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des phénomènes climatiques.
Pourtant, année après année, l’État ne cesse de piocher dans les caisses de ce fond pour alimenter son budget : ainsi ont été prélevés 55 millions d’euros en 2016 et 70 millions d’euros en 2017.
Par la loi de finances pour 2018 le Gouvernement a également décidé de plafonner ce fond à 137 millions d’euros, ce qui permet à l’État d’empocher près de 70 millions d’euros pour son budget général. L’an dernier, le projet de loi de finances pour 2019 est venu diminuer de 20 millions d’euros le montant des dépenses autorisées pouvant être consacrées au financement des études et des travaux de prévention par les collectivités territoriales».

SERAIT-CE LA RAISON DU COMPORTEMENT DES ASSURANCES ? ON PEUT SE POSER LA QUESTION.

– SOLLICITER DANS LES PROCHAINS JOURS MADAME ÉLISABETH BORNE AFIN DE :

* requérir auprès de son ministère une audience ayant pour but d’être écoutés et d’échanger sur ses déclarations lors de l’audition en séance de nuit au Sénat le 29 octobre entre autres sur le fonds BARNIER :

«Les ressources de ce Fonds Barnier sont effectivement plafonnés en loi de finances ; ses dépenses autour de 200 millions d’euros par an, sont, depuis plusieurs année supérieures à son abondement annuel, de 131 millions d’euros par an, mais il bénéficie d’une trésorerie qui lui permettra en 2020 de continuer à financer l’ensemble des actions de prévention nécessaires; en revanche, soyons clairs, il nous faudra nous poser la question, dans le cadre de la loi de finances pour 2021 de la bonne adéquation entre les ressources et les dépenses de ce fonds.»

VERS DE NOUVELLES AUGMENTATIONS DES COTISATIONS D’ASSURANCE CATASTROPHE NATURELLE ?
A NOUVEAU, ON PEUT SE POSER LA QUESTION !

* Mais aussi pour demander la RÉVISION DES CRITÈRES prévus dans la circulaire INTE1911312 C que nous contestons (utilisation de l’indicateur d’humidité et le système de maillages des communes sur le territoire, auquel nous préférons l’utilisation des critères météorologiques sur la pluviométrie de Météo-France retenues par les Préfectures plus proches de la réalité de terrain)
Alors que le Sénat soutient notre cause auprès des Sinistrés de la sécheresse 2018 à l’entière majorité,
l’Assemblée Nationale semble se désintéresser de cette situation.
Notre Association appelle donc l’ensemble des députés de tous les départements à rejoindre Mesdames et Messieurs les Sénatrices et Sénateurs, afin de soutenir ensemble le projet de loi voté et présenté par le Sénat à Madame la Ministre et à l’Assemblée Nationale aux fins de légiférer en janvier 2020.
Ce projet devant bien sûr inclure les dossiers en cours (nommés «Stocks» dans le rapport).

Bulletin d’information

Le référent de la Sarthe M. BENYAHIA sera présent avec plusieurs référents de l’association « Les oubliés de la canicule », le mardi 29 octobre 2019 au sénat, lors du débat sur les conclusions du rapport : « Catastrophes climatiques.

Mieux prévenir, mieux reconstruire » (Mission d’information sur la gestion des risques climatiques et l’évolution de nos régimes d’indemnisation).

Les référents de l’association nationale « les oubliés de la canicule » devant le Sénat

Pour cet événement, l’association va diffuser le communiqué de presse ci-dessous.

LES OUBLIES DE LA CANICULE1
I PRESENTATION

L’ASSOCIATION :
L’Association «Les Oubliés de la Canicule» est une Association de victimes des effets de la sécheresse sur leur maison dû à une déshydratation-réhydratation des sols déstabilisant les fondations, provoquant d’importantes fissures dans les murs, les rendant inhabitables et sans valeur.
L’Association «Les Oubliés de la Canicule» a vu le jour en 2003 à l’initiative de son Président Monsieur Gérald GROSFILLEY.
L’adhésion est totalement gratuite pour les adhérents et relayée par des Référents bénévoles dans plus de 20 départements, son siège est domicilié au 52a rue du Docteur Jean Michel 39000

Venir en aide aux milliers de victimes en les aidant dans les démarches complexes de la reconnaissance de l’état de Catastrophe Naturelle sur le territoire de leur commune et l’application concrète par les Compagnies d’Assurances de l’arrêté une fois publié au

Mobiliser autour de ce projet le maximum d’élus locaux et nationaux, c’est ainsi que grâce à l’aide de quelques Sénatrices et Sénateurs, notre Association est parvenue à se faire entendre par la Mission Sénatoriale sur les Risques Climatiques et les régimes d’indemnisation.
Nous alertons sur les drames humains que provoque cette tragédie et l’urgence de passer aux actes par :
– Une assistance active sanitaire, sociale et technique pour accompagner les victimes. – La mise en place d’un plan de risque spécifique à la sécheresse et ses conséquences sur le patrimoine immobilier.

Leurs habitations qui, du jour au lendemain peuvent s’écrouler et où les conditions de vie à l’intérieur sont devenues insupportables entre les huisseries déformées avec des portes et/ou des fenêtres bloquées, des fissures traversant les murs rendant le chauffage inopérant et très coûteux, l’humidité qui pénètre avec le retour des saisons automnale et hivernale…
La situation est urgente face au désarroi grandissant des familles touchées par la catastrophe.
Ces dernières se retrouvent totalement démunies face à l’ampleur des dégâts apparents sur leur patrimoine immobilier.
Elles doivent aussi continuer d’honorer des crédits immobiliers sur plusieurs années pour un bien d’une valeur amoindrie voire nulle sans oublier les maisons sous le coup d’un arrêté municipal de péril qui doivent payer un loyer supplémentaire.

III CE QUE NOUS CONTESTONS

LA NOUVELLE CIRCULAIRE N° INTE1911312C

Cette circulaire relative à la révision des critères permettant de caractériser l’intensité des épisodes de sécheresse-réhydratation des sols à l’origine de mouvements de terrain différentiels, ne répond pas aux attentes des victimes.

1. LE SYSTEME DE CRITERE METEOROLOGIQUE RETENU

Le critère météorologique basé sur une estimation d’une durée de retour de l’indicateur d’humidité des sols superficiels, utilisé pour reconnaître l’état de catastrophe naturelle sécheresse est en totale contradiction avec l’indicateur de pluviométrie de Météo-France utilisé par les Préfectures pour promulguer les arrêtés de restriction d’eau. Ce dernier indicateur se révélant au final plus proche de la réalité pluviométrique locale et ses incidences sur le terrain que celui utilisé pour la procédure CATNAT basé sur une période de 50 ans, inadéquat et surtout injuste.

Les communes sont reconnues (par un système de maillage) même si une partie seulement de leur territoire est touchée par un épisode de sécheresse-réhydratation anormal.
Mais si ce système de maillage du territoire peut paraître favorable aux communes, il explique aussi, et c’est ce qui est injuste, pourquoi dans certains cas une commune est reconnue en état de catastrophe naturelle alors qu’une commune limitrophe n’est pas reconnue parce qu’elle est associée à des mailles géographiques différentes, ne remplissant donc pas le critère météorologique, contrairement à ce qu’avance la circulaire INTE1911312C.

2. LE CRITERE DE LA PERIODE DECLAREE POUR LA RECONNAISSANCE

Lorsqu’une commune, réunissant pourtant les critères géotechniques et météorologiques pour une période considérée, ne sera pour autant pas reconnue en état de catastrophe naturelle si sa demande ne couvre pas cette période, auquel cas les sinistrés perdront alors tout espoir d’une juste indemnisation, même si d’autres décrets seront promulgués à postériori.

La lenteur et la complexité de la procédure provoquées par la non-concordance des rapports du BRGM et ceux de Météo France – ce dernier trop long à parvenir – bloquent de fait toute possibilité de remise en état des bâtiments à temps.

Nous demandons la mise en place d’une procédure d’urgence pour les bâtiments durement impactés et dont le facteur BRGM est validé.

3. LE DEFAUT D’INFORMATIONS DES ELUS DE PROXIMITE

Le manque d’information, d’assistance auprès des sinistrés et de leurs maires.
Un certain nombre de maires ne connaissent pas l’application iCatNat.
Certains d’entre eux ont une méconnaissance totale de la procédure de déclaration du sinistre de catastrophe naturelle, le relais entre les différentes organisations des maires (amicales des maires ruraux, association des maires de France) ne se fait pas toujours et certains maires de petites communes ont vraiment besoin d’un accompagnement concernant les procédures en matière de reconnaissance CAT NAT voire de non reconnaissance CAT NAT.

4. LE COMPORTEMENT DES ASSURANCES

Chaque référent de notre Association est en mesure de rapporter des témoignages concernant le comportement des Assurances face à leurs assurés. Depuis celui de l’agence locale faisant en sorte de démotiver un maximum de sinistrés en expliquant d’entrée les montant des franchises, l’inutilité d’avoir recours à un expert d’assuré, jusqu’au comportement des experts mandatés par les Assurances, bâclant en quelques minutes leur expertise, et usant des prétextes les plus fallacieux (présence d’arbres, de drain devant exister et n’existant pas ou inversement selon le cas, canalisation d’eau pluviales ou usées défectueuses, période restrictive définie par l’arrêté, fissures antérieures à la sécheresse 2018 etc…) pour réfuter l’aspect «déterminant» de la sécheresse sur les dégâts présents sur les maisons alors que la plupart du temps, il s’agit d’aspect aggravant mais non déterminant.
Notre Association ne peut tolérer une telle situation laissant de trop nombreux propriétaires totalement démunis face à l’ampleur des dégâts, les sinistrés ne pouvant prendre en charge les réparations nécessaires à une reprise en sous-œuvre pérenne indispensable à la consolidation des maisons; les conséquences sont terribles :

UN PATRIMOINE EN DEVENIR D’UNE RUINE

A ce sujet notre Association a écrit à la FÉDÉRATION FRANÇAISE DES ASSURANCES et à la CAISSE CENTRALE DE RÉASSURANCE et nous sommes en attente d’une réponse quand à connaître le cadre légal d’intervention des assureurs.

Les propositions de la mission d’information sur la gestion des risques climatiques et l’évolution de nos régimes d’indemnisation ’- rapport n°628 (2018-2019), du Sénat, font naître des espoirs.
Nous soutenons les intentions louables de ce rapport et remercions vivement cette Mission Sénatoriale pour la qualité de son travail sur le plan scientifique et républicain et espérons ardemment une prise en compte rapide de ce rapport par le gouvernement.

1. Une loi d’urgence qui abroge la circulaire n° INTE1911312C et permet :

o La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sur le critère pluviométrique de Météo-France retenue par les préfectures lors des périodes de sécheresse

o Une réduction conséquente et rapide des délais de reconnaissance

2. La garantie d’une plus juste indemnisation des victimes par les assurances, la transparence et la fluidité des procédures d’indemnisation.

3. L’intégration du Ministère de l’environnement à la Commission Interministérielle

Afin d’échanger sur une mise en place de solutions satisfaisantes pour tous dans les plus brefs délais, nous souhaitons être reçus et écoutés par :

4. Monsieur le Premier Ministre qui a validé les nouveaux critères engagés par la commission interministérielle et qui démontrent l’absurdité du critère météorologique retenu.
5. Les parlementaires, Sénateurs et Députés, qui ont le pouvoir législatif de promulguer une loi digne de notre République.

APPEL voté lors de la réunion du 17 octobre à Le Bailleul

La Sarthe a été touchée très sévèrement par la sécheresse ces derniers étés. Et le phénomène s’amplifie. Les sinistres apparus sur les habitations sont considérables.
L’association « les Oubliés de la canicule 72 » a été créée pour défendre et représenter les sinistrés auprès de toutes les autorités compétentes. C’est la 25 ème section départementale. L’adhésion à l’association est gratuite sans cotisations.


Nous voulons alerter sur l’urgence de la situation face au désarroi grandissant des familles touchées par la catastrophe. Ces dernières se retrouvent totalement démunies face à l’ampleur des dégâts apparents sur leur patrimoine immobilier. Elles doivent aussi continuer d’honorer des crédits immobiliers sur plusieurs années pour un bien d’une valeur amoindrie. Pour celles qui se trouveraient sous le coup d’un arrêté municipal de péril, elles doivent payer un loyer en plus.
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour l’ensemble des communes sinistrées est une priorité aujourd’hui afin d’obtenir une indemnisation et une réparation adaptée des sinistres.
Nous appelons nos élu(e)s municipaux réunis en Congrès, ce samedi, à prendre part à cette catastrophe en :
– Défendant, en accompagnant et en assistant les victimes de leurs communes
– Sensibilisant les ministres compétents afin que la demande de l’état de catastrophe naturelle soit validée pour l’ensemble des communes concernées.

Nous appelons nos députés et sénateurs à porter devant les parlementaires un projet de modifications réglementaires urgentes avec les objectifs suivants:
– Utiliser les mêmes critères pour reconnaitre l’état de catastrophe naturelle que les Préfectures quand elles publient des arrêtés sécheresse pour restreindre l’usage de l’eau. La pluviométrie de Météo-France.
– Réduire les délais de traitement des demandes et des recours, accompagner et prendre en charge les sinistrés.
– Évaluer les dégâts, ordonner des travaux de sauvegarde et garantir l’indemnisation par les assurances. Chaque jour qui passe, c’est des millions d’euros qui sont perdus.
– Réaliser des études pour estimer l’état des sols l’été prochain et prendre les mesures qui s’imposent
– Interdire la construction sur terrains à risque, exiger des fondations plus importantes et contrôler la conformité
– Doter les maires des moyens nécessaires pour faire face à cette situation

Nous appelons les organisations et associations, les intellectuels à nous soutenir

Nous appelons les sarthois à manifester leur solidarité
Nous demandons au président de la république de recevoir le président de l’association.

C’est pas de la pipe, ça craque de partout !!

Communiqué de presse 30/09/2019

Le 30 Septembre 2019

L’antenne sarthoise de l’association « Les oubliés de la canicule », appelle tous les propriétaires de la Sarthe, touchés par des problèmes de fissures sur leurs maisons à prendre contact avec l’association.

L’association a pour objectif d’accompagner les victimes de la sécheresse dans leurs démarches de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, d’indemnisation auprès des assurances et des recours.


L’arrêté interministériel du 16 juillet 2019 (publié le 9 août 2019) n’a pas reconnu l’état de catastrophe naturelle dans 19 commune de la Sarthe sur 24.

L’association appelle les victimes de cette décision à ce manifester rapidement pour mettre les actions qui s’imposent.


Pour joindre l’association :
lesoubliesdelacanicule72@gmail.com
Référent : Mohamed BENYAHIA
Tél : 06.51.58.24.88

Compte rendu de réunion du bureau

le 20/11/2019 à Changé

Points urgents :

o Prise en compte des doléances faites lors de l’AG : le bureau s’occupe de contacter les mairies concernées.

o Compte rendu de la réunion avec la préfecture : le bureau adresse un mail à la directrice du cabinet du préfet pour :

– Présenter le document qui prouve que la préfecture peut joindre des documents au CERFA lors de la constitution de demande de catastrophe naturelle au ministère pat la préfecture

– Demander une formation pour les mairies pour l’utilisation de l’application iCatNat

-Réclamer à la directrice de demander au ministère de l’intérieur, la reprise de tous les dossiers de demande de reconnaissance de catastrophe naturelle des années précédentes, pour y joindre des documents supplémentaires (Arrêté de sécheresse par exemple), pour que les dossiers puissent être réétudiés.

o Report de la conférence prévue initialement le 29 novembre à la Flèche :

– En vue du planning, cela semble impossible d’organiser la conférence le 29/11/2019 – Date à refixer en fonction de la disponibilité d’une salle et des invités

o Contacts des députés et sénateurs du département :

– Préparer la rencontre avec les attachés parlementaires de Madame Pascale FONTENEL-PERSONNE le lundi 25/11/2019

– Programmer les contacts avec les autres députés et sénateurs

Organisation :

o Cotisation : discussion autour du montant de la cotisation pour l’adhésion à l’association (principe voté lors de l’AG du 16/11/2019) : le bureau

– propose la somme de 20€ par an

– précise que, selon les cas, des échelonnements de paiement peuvent être mis en place si besoin.

– précise aussi que des dons à l’association sont possibles.

o Répartition des fonctions :

– Président : BENYAHIA Mohamed

– Vice-Présidents : AUBERT Sophie ; CHARDON Éric

et BRUTEUL Fredy

– Secrétaire : MEUNIER Manon

– Trésorier : DELPORTE Jacky

– Membre : LEGEAY Céline

o Signature des statuts pour pouvoir les déposer à la préfecture

o Prise d’une assurance responsabilité civile associative et ouverture d’un compte

o Activation de la commission juridique

o Déploiement des correspondants dans les communes

Action centrale :

Déposer un recours en justice avant le è décembre pour les dossiers de catastrophe naturelle déposés en 2018 et non reconnu en Août 2019.


Les statuts « Les oubliés de la canicule 72 »

ARTICLE 1 : Constitution, siège social et durée

Il est fondé entre les adhérents au présent statut, une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août pour titre :

« LES OUBLIES DE LA CANICULE 72 »

L’association est la section sarthoise du groupement initié par « Les oubliés de la canicule du Jura » depuis 2003.

Le siège social est fixé provisoirement au domicile du Président en attendant l’octroi d’un local.

La durée de l’association dépend de la satisfaction des revendications à l’origine de sa création.

Les statuts de l’association sont à la disposition des adhérents au siège de l’association ou sont envoyés sur simple demande.


ARTICLE 2
: Objet de l’association

Les objectifs de l’association sont :

– Répertorier le nombre de sinistrés des canicules en Sarthe

– Obtenir :

o la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle par les autorités

o la juste réparation des dégâts par les assurances

– Suivre les dossiers, assister et défendre les sinistrés. Le cas échéant, agir en justice

ARTICLE 3 : Membres et conditions d’adhésion

L’association se compose de ses adhérents.

L’adhésion à l’association est payante. La cotisation est proposée par le bureau et voté en assemblée générale ordinaire à la majorité et le montant est revu chaque année. Chaque personne souhaitant devenir membre de l’association, s’engage à respecter les présents statuts.

La qualité d’adhérent s’obtient en remplissant le bulletin d’adhésion et en versant la cotisation.

Les membres doivent déclarer leurs sinistres auprès des mairies dans les temps voulus.

ARTICLE 4 : Perte de la qualité de membre

La qualité de membre se perd par :

– La démission

– Le décès

La radiation prononcée par le bureau

– L’exclusion pour motif grave, l’intéressé ayant été invité par lettre recommandée à se présenter devant le bureau pour fournir des explications

ARTICLE 5 : Ressources

Le bureau de l’association demande des subventions au Conseil Départemental et à toute institution publique.

Les subventions obtenues ne seront destinées qu’à la défense des sinistrés du département.

ARTICLE 6 : Désignation et fonctionnement du bureau

L’association est dirigée par un bureau composé de cinq membres au minimum, élus par les adhérents présents en assemblée générale ordinaire. Le bureau élit parmi ses membres, les personnes en charge des fonctions de :

– Président(e), référent(e) et représentant(e) l’association

– Trois Vice-président(e)s

– Secrétaire, chargé(e) de la communication interne, de la correspondance et de la présence sur internet

– Trésorier(e)

– Membres

Le bureau est élu pour réaliser la plateforme d’action voté en assemblée générale ordinaire.

Le bureau désigne un référent(e) pour représenter l’association sur le plan national.

Le bureau se réunit périodiquement selon le besoin, sur une convocation du président ou sur demande d’au moins un tiers des adhérents.

Les réunions du bureau sont ouvertes aux adhérents.

Les décisions sont prises à la majorité.

ARTICLE 7 : Désignation et fonctionnement du conseil départemental des correspondants

L’association est organisée à l’échelle de la commune. Chaque commune se dote d’un comité représenté par un(e) ou plusieurs correspondant(e)(s).

Le conseil départemental des correspondants coordonne les actions entre les communes et l’échange d’information.

Le conseil départemental des correspondants se réunit périodiquement selon le besoin, sur une convocation du bureau ou sur demande d’au moins un correspondant(e).

Les réunions du conseil sont ouvertes aux adhérents.

Les décisions sont prises à la majorité.

ARTICLE 8 : Désignation et fonctionnement des commissions thématiques

L’association se dote de commissions thématiques pour être informée et maîtriser tous les aspects en lien avec ses objectifs :

– Commission juridique

– Commission assurance

– Commission réparation

– Commission assistance

– Commission prévention

Chaque commission désigne un rapporteur auprès du bureau.

Chaque commission désigne un rapporteur auprès du conseil des communes.

Chaque commission organise et diffuse les informations aux sinistrés via le bureau.

ARTICLE 9 : Assemblée générale ordinaire (élective)

L’assemblée générale ordinaire comprend tous les adhérents de l’association à quelque titre qu’ils y soient affiliés.

L’assemblée générale ordinaire se réuni une fois par an.

Quinze jours au moins avant la date fixée, les adhérents de l’association sont informés par voie de presse ou tout autre moyen de communication (Internet/Mail/…) par le bureau. L’ordre du jour leur est indiqué.

Le bureau préside l’assemblée générale

L’ordre du jour de l’AG ordinaire se déroule selon les étapes décrites dans l’ANNEXE I.

Les délibérations seront adoptées à la majorité simple des adhérents présents ou représentés. Chaque membre dispose d’une seule voix.

Les comptes rendus des réunions seront communiqués par voie de presse ou tout autre moyen de communication (Internet/Mail/…).

ARTICLE 10 : Assemblée générale extraordinaire

L’assemblée générale extraordinaire est convoquée par le bureau, à la demande du tiers des adhérents.

L’AG extraordinaire a pour objet :

– une modification majeure de la plateforme d’action

– une modification importante des statuts

– un remplacement de membre du bureau

– la dissolution

– autres motif que le bureau juge nécessaire le vote des adhérents

Elle est annoncée par voie de presse ou tout autre moyen de communication (Internet/Mail/…) 15 jours avant.

ARTICLE 11 : Dissolution

La dissolution prononcée par le tiers au moins des adhérents présents à l’assemblée générale, et l’actif, s’il y a lieu est versé pour des œuvres environnementales.

ARTICLE 12 : Règlement Intérieur

Un règlement intérieur peut être établi par le bureau qui le fait alors approuver par les adhérents lors d’une assemblée générale.

Ce règlement éventuel est destiné à fixer les divers points non prévus par les statuts, notamment ceux qui ont trait à l’administration interne de l’association.

A Allonnes, le 16 novembre 2019

ANNEXE I

L’ordre du jour de l’Assemblée Générale ordinaire :

– Le secrétaire présente le rapport d’activité de l’association

– Débats autour du rapport moral

– Adoption du rapport moral (vote à main levée)

– Le trésorier présente le rapport financier

– Débats autour du rapport financier

– Adoption du rapport financier (vote à main levée)

– Élection de la direction de l’AG qui préside et garantie le bon déroulement des élections du bureau (2 à 3 volontaires non candidats au bureau)

– Démission du bureau

– Présentation des candidats

– Élection du nouveau bureau :

o Vote à bulletin secret en inscrivant au minimum 5 noms

o Dépouillement au nombre citation

– Les membres élus se partagent les responsabilités du bureau

– Le nouveau Président(e) clos l’AG